samedi 5 mai 2007

T comme … Téléphone, puissant vecteur de développement

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En écho au message précédent … l’engouement gigantesque que suscitent les téléphones depuis moins d’une décennie, a permis l’éclosion d’un business florissant, centré sur la vente d’unités : la plupart des Ghanéens n’ont pas de forfait, et achètent leurs unités au fur et à mesure de leurs besoins. Deux moyens de se procurer des unités : les cartes prépayées, système identique aux cartes que l’on peut se procurer en France, ou bien, les SMS créditeurs d’unités. Avec ce système, le vendeur d’unités envoie un SMS au demandeur, et dès réception du SMS, le compte du client est crédité du montant d’unités achetées. Ceci a l’avantage de réduire considérablement les coûts de production, puisque ceux liés à l’impression d’une carte sont nuls. Le montant minimum que l’on peut créditer est donc réduit à 7 000 Cedi, environ 60 centimes d’euros.

On trouve alors, dans toutes les strates sociales de la population au Ghana, des individus dans le business des télécom. Des très riches Ghanéens, liés aux principaux opérateurs, à ce que j’ai appelé précédemment les « étrangers-entrepreneurs », généralement grossistes, ou encore, simples revendeurs au détail, Ghanéens ou étrangers, et généralement à la tête d’une équipe de Ghanéens, parfois sous-payés, dont le travail consiste à redistribuer les unités, à collecter l’argent, …

Ce business est donc, il me semble, un formidable vecteur de développement, à la fois vertical – toutes les classes, couches de la population sont concernées par ce business – et horizontal : même s’il existe encore de nombreuses régions dans lesquelles le réseau est quasi nul, tous les villages que j’ai pu traverser avaient au moins un stand au bord de la route, un revendeur d’unités, d’un ou plusieurs opérateurs…
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

BON DEPART